Attention : arnaques sur les diagnostics énergétiques ! Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), essentiel pour évaluer la consommation énergétique des logements, est au cœur d’une fraude massive en France. Environ 1,3 million de foyers seraient concernés, entraînant un impact financier colossal estimé à 21,4 milliards d’euros.
Comment ces fraudes sont-elles possibles ? Quelles solutions pour protéger acheteurs et locataires ? Découvrez les dessous de cette problématique et les mesures envisagées pour y remédier. Plongez dans l’enquête pour comprendre l’ampleur du phénomène et ses conséquences !
Fraude au DPE : un fléau coûteux
La start-up KRNO a récemment révélé l’ampleur de la fraude au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en France, touchant environ 1,3 million de foyers. Cette fraude, qui consiste en des surclassements artificiels des logements, représente un coût colossal estimé à 21,4 milliards d’euros. Ces manipulations faussent la valeur des biens immobiliers, augmentant leur prix de vente et impactant négativement le marché.
Les surclassements de DPE permettent aux vendeurs de bénéficier d’une meilleure évaluation énergétique, rendant les biens plus attractifs et moins sujets à la négociation. Cependant, cela entraîne des conséquences financières importantes pour les acheteurs, qui paient souvent plus cher pour des logements nécessitant des rénovations énergétiques imprévues.
L’importance du DPE dans le marché immobilier
Depuis 2021, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est devenu obligatoire pour toute vente ou location de plus de quatre mois. Ce diagnostic évalue la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement, influençant ainsi sa valeur marchande. Un bien mieux classé est souvent moins négocié et se vend à un prix supérieur.
L’interdiction progressive de louer des passoires thermiques renforce l’importance d’un DPE précis. Depuis janvier 2023, les logements classés G+ sont interdits à la location, avec des restrictions supplémentaires prévues jusqu’en 2034.
Les motivations derrière les DPE de complaisance
La pression croissante des interdictions de location pour les logements énergivores incite certains propriétaires à manipuler les DPE. Depuis janvier 2023, les biens classés G+ ne peuvent plus être loués, et d’autres restrictions suivront pour les classes G, F, et E. Cette situation pousse à des surclassements, notamment des biens F en E, comme l’a révélé l’étude de KRNO.
Pour contrer ces dérives, plusieurs solutions sont proposées. La validation préalable par l’ADEME pourrait garantir l’objectivité des diagnostics. De plus, instaurer un diagnostic contradictoire, impliquant un diagnostiqueur pour chaque partie, permettrait de réduire les biais actuels.